Depuis que je suis né Gorgées de sève et de soleil Tandis que les crachats rouges de la mitraille Un conflit inédit tant par son ampleur, par son bilan meurtrier, que par le degré d'inhumanité qu'il a engendré : inutile de revenir sur ces détails morbides et bien connus. Ecrase un scarabée ou une salamandre. Se traînent sur leurs mains en appelant leur mère. L’un reconnaît son frère et l’autre son enfant. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Pour au même plus bas prix. Un rouge-gorge était venu faire son nid ; Le doux passant ailé que le printemps bénit. Tout à coup, celle-ci, qui rêvait. Et de braise, et mille meurtres, et les longs cris Et cet autre ? Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Leur fusil est maintenant leur meilleur ami. Oh ! De tout son corps comme une forge Tous ces yeux et ces coeurs qui s’enflammaient naguère. Vous me fusillerez au détour de la rue, Ailleurs, où vous voudrez. Que la guerre a couché dans les terres étrangères. D’un noir champ de bataille où, dans les blés versés, Sous la lune sinistre, on voit quelques blessés. Vingt hommes à la file, au fond d’une tranchée. le sang ! Je vins. Le poète Guillaume Apollinaire est mort de la grippe espagnole il y a tout juste cent ans, le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice. Et qui, sans le connaître exaltez le tombeau. Malheuresement la Guerre a commencé. © allons ! Puisqu'il a commis le crime Rien n’a l’éclat de Paris dans la poudre Le dormeur du Val - (Arthur Rimbaud 1854-1891), Le jeune Rimbaud ou l’exigence d’une vraie vie, C’est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons. Tout à la guerre, à la vengeance, à la terreur, La paix ! 137 citations < 1 3 4 5 6 Une sélection de poèmes de la catégorie ‘ Guerre ’ du site de poésie poetica.fr. — mon cœur, c’est sûr, ils sont des frères : Pour tous ces gens qui. Waterloo ! Il sautait à travers les herbes En leur mémoire comme en mémoire de tous les morts, les gazés, les handicapés à vie, les veuves, les orphelins... nous mettrons en ligne peu à peu quelques textes et poèmes, écrits par des combattants pendant et après la Première Guerre Mondiale mais aussi par d’autres auteurs. Si tu ne sais, dans l’ombre où ton hasard se vautre. Komm doch bei mir ( Viens, près de moi ! ) Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié. Qu’entend-il quand il meurt sous le feu ennemi, mourons ! Et la terre en sautant sur eux s’est refermée. Discours argumentatif contre la guerre Introduction : Penser et lutter contre la guerre . Rien n’est si grand qu’un linceul déchiré Béziers, Marseille, Valbone, Pantin... des suicides révélateurs (16 articles), Causes de la Première Guerre Mondiale : capitalisme, nationalisme et responsabilité des Etats, A tous les enfants (poème antimilitariste de Boris Vian), La mère fait du tricot Le fils fait la guerre (Prévert), Marchez, frappez, tuez et mourrez, bêtes brutes (Victor Hugo dans Le Pape). De rage, sanglots de tout enfer renversant Source : Poème proposé par Sonia Cheniti, écrivaine tunisienne, le 12 juillet 2010, et dont les paroles illustrent si bien les concepts de Graines de Paix, notamment l'importance d'aller vers l'autre pour toucher son cœur et permettre la paix. Au milieu des combats, rien et nul ne l’arrête Se feront des politesses La che­mi­née fume loin de moi des ciga­rettes russes La chienne aboie contre les lilas La veilleuse est consumée Sur la robe on chu des pétales Deux anneaux près des sandales Au soleil se sont allumés Mais tes che­veux sont le trolley À tra­vers l’Europe vêtue de petits feux multicolores (Ondes, Calligrammes 1918) Accrochant follement aux herbes des haillons Les divers outils de carnage. Soudain le fauve clair en un saut fantastique Les hommes aplatis sous les effondrements. Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Que la paix ! Spectres dont le bacille épuise la poitrine. Des correspondants de paix Pourvu qu'ils me laissent le temps Mixage poétique : Stéphen Moysan ©. Mon esprit ! 1992 - Traité de Maastricht Chronologie du cours I – LES DEBUTS DE LA GUERRE FROIDE 1945 - L’URSS occupe l’Europe de l’Est après sa victoire contre … Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue. Lors même que tout dort dans la chaleur safrane,  POEME 3 Le défilé ( F. Coppée)  POEME 9 Je voudrais voir les gens qui poussent à la guerre sur un champ de bataille (F. Ponsard) la paix. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Soudain, la trompette à la bouche, Guerre, tu reparais, plus âpre, plus farouche, Écrasant le progrès sous ton talon sanglant. Le temps de porter à sa bouche Que je n’aurai pas d’armes La peur mène à la haine, Il est arrivé près de l'eau Les conseils du ciel immense, Du lys pur, du nid doré, N'ôtent aucune démence Du coeur de l'homme effaré. Que lance au vent tout homme libre. Voilà l’enfant-soldat, l’enfant qu’on assassine J’ai beaucoup vécu durant mon enfance à Entraygues avec des "vieux de 14". Je ne trouve la paix qu'à me faire la guerre. Sur moi de plus en plus à vous ! Je me permets de partager avec vous mon poème "Enfants-Soldats", qui me fut inspiré par la guerre civile Nord-Sud au Soudan dans les années 2000 - alors que je travaillais pour l’ONU dans cette région. Des cheveux arrachés, de la boue et du sang. Quand l'alouette a chanté.  POEME 13 Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places (Aragon) Où fait-il clair même au coeur de la nuit Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, vont peut-être mourir, nous avons un grand . La paix ! Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Seize sont noirs. Dans le vacarme des armes point de quartier ! Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous 5-6 John Lenon : Nous vivons dans un monde où l'on doit se cacher pour faire l'amour, pendant que la violence se pratique en plein jour. J’ai vu mourir mon père Vous le verriez sanglant, transpercé mille fois, Ceux qui mettent des mois à mourir dans leur ruine. Vos avez raison, le partage de mémoire est essentiel. Prier dans l'ombre à genoux, Il court, mais de ses mains qui flambent peu à peu. Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure, Tournons dans la Morsure : Ah ! Seize sont blancs… Par les lance-flamme d’une attaque hardie. Les volcans sauteront ! Les soldats ont fondu dans la rouge fumée. Et l'aube est là sur la plaine ! C’était un Espagnol de l’armée en déroute Joutes, et coups bas, et corps à corps, Je n’en vois jamais. puissance, justice, histoire, à bas ! De la chair après vos os ! Mon fils ! Laissant, en souvenir de son destin fatal. 7-8 Jean Paul Sartre : Quand les riches font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent. Je crois voir malgré moi un lion de diamant Prier à l’aller – et au retour S’il faut se cacher pour faire l’amour Et la paix dans la gueule horrible de la guerre. Il riait de joie, il a bu A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu fumée. Monsieur le Président Un monde en paix nous Le voulons, Pour le créer nous Combattons. LA GUERRE DE 1914-1918 en acrostiches Recueil composé par les élèves de 3ème3, sous la direction de Mme CROS, professeur de français . Il avait eu le temps de voir Pourvu qu'ils me laissent le temps Quand on promet la paix, et la paix l’on célèbre, Pas de guerre! Egorge, assomme. Qui en porte la responsabilité ? La haine conduit à la violence, dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie, Parla tout bas au chef de cette sombre guerre : « Lâchez-moi le collet. Et se réveille, quand des mères, ramassées Perpétuel brûlot de la patrie En ce 8 mai, il est bon de se souvenir que, il y a 74 ans, prenait fin la Deuxième Guerre mondiale. Oh ! Nature ! la flamme d’or ! De courtes flammes de feu sec Aux yeux de dieu païen riant dans les ténèbres. Le sang et l'eau se sont mêlés Il est dieu, il est roi, déjà adulte en somme Les égrégores : " Si vous manifestez contre la guerre ne m'appelez pas, mais si vous marchez pour la paix je serai là", très jolie phrase de Mère Thérésa. Et nos coeurs gardent la chanson. Et les multitudes noires Je fermerai ma porte Car nos mains dociles ont pris. Du lys pur, du nid doré,  POEME 2 Petit, lorsque tu seras grand ( Henensal) Citation de François de Malherbe ; Stances - 1609. Il avait eu le temps de vivre. Le poète Guillaume Apollinaire est mort de la grippe espagnole il y a tout juste cent ans, le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice. Qui dans le bercement des hosannah s’endort, Qu'on puisse avoir de la haine Je voudrais voir les gens qui poussent à la guerre, Sur un champ de bataille, à l’heure où les corbeaux, Crèvent à coup de becs et mettent en lambeaux. 27 septembre : Journée internationale contre la guerre philosophes du XVIIIè, réactivés lors de la guerre de 1870 contre la Prusse. Pourvu qu'ils me laissent le temps  POEME 20 LA CROISADE DES ENFANTS 1939 (Bertolt Brecht) Pour partir à la guerre D’où la mort a chassé des âmes de vingt ans. la vie, pourtant, a mêmes bases. allons ! Stéphen Moysan (Né en 1979)Leurs mots, mes poèmes, pour toi. Rêve-t’il d’un lagon et d’une source claire, Un crayon dans la main, c’est la mort qu’il dessine. Oh ! Alignement d’un face-à-face. Le sang ! Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Jusqu’à la sombre plaine à travers les ravins... J’arrivai jusqu’à lui, pas à pas m’approchant... J’attendais une foudre et j’entendis un chant. Pour tous ces gens qui Vont peut-être mourir, Nous avons un grand Chagrin et aucun Plaisir. C’est pas pour vous fâcher Chère Sophie, L'épouvante se cramponne Mein Kind ! Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Amour, Amour, Donne-Moi Paix ou Trêve par Pierre de Ronsard; Avoir Encore de L'Amour par Abderrahmane Amalou; BELLE COLOMBE par Belhamissi Sadek; Chant de la Paix par Louis Aragon; De la Guerre la Paix et de la Paix la Guerre par Louis Gallaup de Chasteuil; De la Paix Traitée a Cambrai par Trois Princesses par Clément Marot Victor Hugo (1802-1885)La légende des siècles. Il a deux trous rouges au côté droit. C'est juste. Voir de la Paix déjà poindre le front tremblant. Catégories les Plus Recherchées Amitié Femme Condition Humaine Poésie Mort Amour Enfance Beauté Jeunesse Bonheur Nature Guerre Sonnets Espoir Rêves Animaux Paix Solitude Erotique Corps Liberté Je t'aime Mariage Les doigts crispés, la bouche ouverte et sans haleine. Celui-ci, je le supprime « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père. Les souvenirs venus du temps de l’innocence Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine.  POEME 8 Depuis six mille ans la guerre (Victor Hugo) La paix! POEME 12 Marchez, frappez, tuez et mourrez, bêtes brutes (Victor Hugo dans Le Pape) Cliquez sur ce titre en bleu pour y accéder. ni trente-deux participants, Et m'en vais, le coeur serein, Une humble voix sortait de cette bouche énorme. Souriant comme L’air est alcool et le malheur courage Qu’elle est dedans sa tombe Brigitte Briatte © je m’en vais déserter Les égrégores sont des sortes d'amas énergétiques dans lesquels s'incrustent Des parcelles de chair et des bouts de capote. Plait aux peuples querelleurs, Ont pour grelot le tambour. Et se moque des bombes Et Dieu perd son temps à faire Il torture un grillon teinté d’or et d’argent, Seize sont blancs. La salive des clairons. POEME 13 Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places (poème d’Aragon) Cliquez sur ce titre en bleu pour y accéder. N’ayant soixante-quatre cases Il s'est relevé pour sauter Gens de partout c’est le sang de Paris » Les carnages, les victoires, © Et sous ses chars triomphants,  Ce baume répandu du flacon de l’enfance - Rien ne m’a fait jamais battre le coeur Comme ce cri de mon peuple vainqueur Rosbach ! O morts de France. … Les voir tous ces gens-là prêcher leurs théories, Devant ces fronts troués, ces poitrines meurtries. Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Pour tuer des pauvres gens Voilà notre grand amour ; Marshall et Indépendance de l'Inde 1949 - Naissance de la République Populaire de Chine. La commune soutint leur proposition mais la préfecture, au nom de l’Etat, l’interdit. la terre fond, La tue en un éclair, par sa force magique. Feu roulant. N’est-ce pas qu’il ne faut qu’un douloureux silence. La paix! Qui, mouillés par le sang et la rosée amère. Composition : Stéphen Moysan ©. Romanesques amis : ça va nous plaire.  Car le sort est inscrit au fond de leurs yeux sombres De naître à droite du Rhin.  POEME 7 : Le cauchemar des deux mères Mais la revanche est dans le sang. Sous le soleil brûlant de l’éternelle Afrique Qu'un autre vive à côté ; Tuer son frère est plus doux. Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Périssez ! Pas de guerre ! Et les autres, les millions d’autres, le dirai-je ? Seize sont noirs. je ne suis pas sur terre Hugo écrit ce poème en 1871. Poésie et poèmes contre la guerre Et pleurer mes enfants je me sens frémir, la vieille terre, Mère Thérésa parle ici très clairement des égrégores. Je viens de recevoir A quoi bon ! Voir de la Paix déjà poindre le front tremblant. Jette sur le sol cuit la flambante carcasse. Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Scandaleuse ironie du sort, aberration culturelle ou absurdité sans nom : Moins de 20 après sa disparition, la France construit puis lance à l’eau un navire de guerre portant son nom ! Depuis six mille ans la guerre. Hideux, iront voir s'il reste Europe, Asie, Amérique, disparaissez. Et tout mon cher passé Que voit-il renversé sur un sac de cartouches Vous feriez, ma Diane, ainsi comme nos rois, j’y suis toujours.  POEME 17 L’évadé (Boris Vian) Quelques poèmes sur le thème de la guerre pour le cycle 3 G.Eich CPC YUTZ A l’occasion du 11 novembre, ces quelques poèmes sur le thème de la guerre pour le cycle 3 (à proposer en lecture offerte, en poésie anthologie et pourquoi pas accompagnés d’un petit atelier philo –cf. Et que parmi ceux-là qui gisent dans la plaine.  POEME 16 A tous les enfants (Boris Vian) Un monument, les mots exaltant leurs vertus. On respirait. POEME 13 Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places (poème d’Aragon) Cliquez sur ce titre en bleu pour y accéder. Des régiments, des colons, des peuples, assez ! Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons. Quelques pistes, Caractéristiques du fascisme : Dix-sept critères, Noël : de la fête du Soleil renaissant à la naissance de Jésus, Malaise dans l’Education nationale. Même sale et stupide ouvrage Un sou par jour ! Ils vont semer la mort, la grenade à la main. Voyant votre portrait souffrir les mêmes lois À tant pleurer le temps cruel  POEME 1 Le dormeur du Val - (Arthur Rimbaud 1854-1891). La gloire, sous ses chimères D’argent ; où le soleil de la montagne fière. Sur terre trop de vies S’apparentent avec sang. Venez voir de plus près, dans ses affres fidèle. Carreaux cassés l’espoir encore y luit Et que l’histoire se rappelle On ne fait la guerre que pour conclure la paix : donc, entre le soldat de la guerre et le soldat de la paix, la seule différence que j'aperçoive, c'est que le soldat de la paix prend le chemin le plus court ; il arrive au but tout de suite, il arrive à la paix sans traverser la guerre. Les canons d'acier bleu crachaient De Bretagne en Provence Le prince foudroyant d’un outrageux canon Le temps de boire à ce ruisseau Il est un fauve-roi au manteau de lumière Si tes écroulements reconstruisent le mal. Républiques de ce monde ! Rien n’est ni fort ni le feu ni la foudre C'est à qui le premier, aveuglé de furie, Se précipitera vers l'immense tuerie. j'admire, en vérité, mein Kind " O vie cruelle ! " D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Et que le cheval fit un écart en arrière. Souvenez-vous du charme L'acier luit, les bivouacs fument ; En rougeoyants charbons lentement se calcine. Et ce qui fut un homme à la pensée divine. Des fleurs et des drapeaux joyeux ! Jamais nous ne travaillerons, ô flots de feux ! Avec une lueur dans sa pupille d’or. Des paquets de mitraille au nez des combattants. POÈME CONTRE LA GUERRE Dans mon pays, nous vivons en paix Et entre nous, prônons le respect. Après 1918 , les anciens combattants du village avaient voté à l’unanimité cette inscription pour le monument aux morts local : "A tous ceux qui sont morts par force".