Exemple d’un plan de commentaire avec introduction et conclusion d’un extrait de la deuxième partie, livre 3, chapitre 5 des Misérables, Victor Hugo, 1862. U n jour Cosette se regarda par hasard dans son miroir et se dit : Tiens ! Elle se voyait dans son miroir, mais elle ne s’y regardait pas. 1862 . Depuis qu'elle est née, elle n'avait jamais de poupée. Cosette a été arrachée à sa vie misérable par un homme qui avait fait une promesse à la mère de la petite : Jean Valjean a tenu sa parole. Elle n’avait sur elle que de la toile trouée ; pas un chiffon de laine. Une réalité chimérique apparaît dans la profondeur indistincte. Elle ne se regarda plus, et pendant plus de quinze jours elle tâcha de se coiffer tournant le dos au miroir. Extrait du commentaire composé du livre Les Misérables Il s'agit de la scène de la rencontre entre Cosette et Jean Valjean. Elle venait de s’éblouir elle-même. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Table des matières Livre premier Waterloo ..... 7 Chapitre I Ce qu’on rencontre en venant de Nivelles.....8 Chapitre II Hougomont ..... 11 Chapitre III Le 18 juin 1815 .....20 Chapitre IV A. Les cavités de la nuit, les choses devenues hagardes, des profils taciturnes qui se dissipent quand on avance, des échevellements obscurs, des touffes irritées, des flaques livides, le lugubre reflété dans le funèbre, l’immensité sépulcrale du silence, les êtres inconnus possibles, des penchements de branches mystérieux, d’effrayants torses d’arbres, de longues poignées d’herbes frémissantes, on est sans défense contre tout cela. 9 De la ligne 1 à la ligne 12 Cosette éprouve de la peur : « œil égaré (ligne 1), « faisait peur » (ligne 2). Sans se rendre compte de ce qu’elle éprouvait, Cosette se sentait saisir par cette énormité noire de la nature. Fresque monumentale sur son époque, le roman raconte l’impossible réhabilitation d’un ancien condamné (Jean Valjean) dans la France troublée de la première moitié du XIXème siècle. Elle croyait sentir qu’elle ne pourrait peut-être pas s’empêcher de revenir là à la même heure le lendemain. Ombres et arbres, deux épaisseurs redoutables. dit-elle, non, je suis laide. Et puis, on lui avait souvent dit qu’elle était laide ; Jean Valjean seul disait doucement : Mais non ! De grands branchages s’y dressaient affreusement. Extrait des Misérables (Deuxième partie, Livre troisième, chapitre VIII) de Victor Hugo. Et c’est cet appel à l’inconscient collectif qui crée le malaise chez le lecteur., qui se rappelle son enfance et ses peurs irrationnelles. Pendant qu’elle était ainsi penchée, elle ne fit pas attention que la poche de son tablier se vidait dans la source. La brume, lugubrement empourprée, élargissait l’astre. Ombres et arbres, deux épaisseurs redoutables. On aspire les effluves du grand vide noir. Cette pénétration des ténèbres est inexprimablement sinistre dans un enfant. La planète, en effet, était en ce moment très près de l’horizon et traversait une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. Il faut à l’homme de la clarté. Ses mains étaient, comme sa mère l’avait deviné, « perdues d’engelures ». Question sur corpus, Bac Français, méthode. La peur lui était revenue, une peur naturelle et insurmontable. Dans l’éclipse, dans la nuit, dans l’opacité fuligineuse, il y a de l’anxiété, même pour les plus forts. Ceci la jeta dans un trouble singulier. De la … Cependant Javert traque Jean Valjean. L’obscurité est vertigineuse. Il y a des attitudes farouches sur l’horizon. Il va commencer … Puis ensuite le comportement … Cosette n’entendit pas ce que son père répondit, les paroles de Toussaint furent pour elle une sorte de commotion. Fantine avait confié sa fille aux Thénardier. — Elle avait alors son chapeau de peluche et sa robe de mérinos. On a peur et envie de regarder derrière soi. Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. Le bois était ténébreux, sans aucun froissement de feuilles, sans aucune de ces vagues et fraîches lueurs de l’été. Elle ne s’était pas sentie très joyeuse la veille de croire à sa beauté, mais elle fut triste de n’y plus croire. Ce n’était plus seulement de la terreur qui la gagnait, c’était quelque chose de plus terrible même que la terreur.Elle frissonnait. C'est idiot, mais je n'ai jamais pu m'empêcher de penser que c'est eux que Hugo avait en tête quand il a écrit ses même: Analogue, aussi, égal, identique, uniforme. De grands branchages s’y dressaient affreusement. L’enfant regardait d’un œil égaré cette grosse étoile qu’elle ne connaissait pas et qui lui faisait peur. Prévenez-moi de tous les nouveaux articles par email. Elle n’eut plus qu’une pensée, s’enfuir ; s’enfuir à toutes jambes, à travers bois, à travers champs, jusqu’aux maisons, jusqu’aux fenêtres, jusqu’aux chandelles allumées, début du passage avec le point de vue interne de Cosette, Point de vue externe avec une description qui prend du recul, Puis le troisième paragraphe, le plus long utilise un point de vue omniscient, Cette alternance entre une vision plus proche, et une vision plus éloignée se remarque aussi par les différents éléments décrits, l’utilisation de certains procédés nous rappelle le romantisme d’Hugo, La longue accumulation dans le deuxième paragraphe, Une insistance répétitive sur le sentiment de peur de Cosette, décor naturel exagéré pour faire ressortir des émotions, la nature est hostile durant le passage, contrairement à une image plutôt chaleureuse généralement véhiculée par le romantisme sur la nature, cette hostilité est caractérisée tout d’abord par le froid, une luminosité qui ne paraît pas naturelle, La forêt paraît vivante et habitée par des créatures maléfiques, Enfin, la nuit provoque une confusion entre réalité et cauchemar, caractère oppressant de cette forêt qui ressemble à une vaste prison, Inquiétante, elle provoque chez Cosette un sentiment d’effroi, la montée de l’angoisse s’exprime aussi par la peur ancestrale, instinctive décrite par Hugo rencontrée par les hommes dans des forêts noires, Accentuation de cette angoisse par le regard de l’enfant, Une forêt maléfique peuplés de monstres à la recherche de cet enfant, Une fin comme dans les contes avec une « formule magique »enfantine pour se rassurer, Rôle protecteur et chaleureux traditionnel de la lumière et de la civilisation, Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Google+(ouvre dans une nouvelle fenêtre). La crainte était répandue sur elle ; elle en était pour ainsi dire couverte ; la crainte ramenait ses coudes contre ses hanches, retirait ses talons sous ses jupes, lui faisait tenir le moins de place possible, ne lui laissait de souffle que le nécessaire, et était devenue ce qu’on pourrait appeler son habitude de corps, sans variation possible que d’augmenter. Les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles. Le tragique masque de l’ombre semblait se pencher vaguement sur cet enfant. Comme elle grelotait toujours, elle avait pris l’habitude de serrer ses deux genoux l’un contre l’autre. Les ronces se tordaient comme de longs bras armés de griffes cherchant à prendre des proies ; quelques bruyères sèches, chassées par le vent, passaient rapidement et avaient l’air de s’enfuir avec épouvante devant quelque chose qui arrivait. Le soir de Noël est souvent la représentation de l'espoir et du sauvetage, et c'est le cas dans Les Misérables, car Cosette, qui est morte de peur à l'idée d'aller chercher de l'eau dans la forêt, va être aidée et sauvée par Jean Valjean. Quiconque s’enfonce dans le contraire du jour se sent le cœur serré.Quand l’œil voit noir, l’esprit voit trouble. La Compagnie Chouchenko nous propose une représentation originale de la pièce de Victor Hugo : "Les Misérables".. Présentation de la mise en scène de la pièce (extrait communiqué de presse) L’écriture du spectacle est recentrée sur le personnage de Mme Thénardier. Cosette, âgée de huit ans, a été envoyée la nuit remplir un seau d’eau à une source située en plein bois, loin de toute habitation. Les Misérables, deuxième partie Cosette, livre 3, chapitre 5, extrait « la forêt menaçante », Victor Hugo, 1862. Écoutez Hugo: Cosette, extraits des misérables (Mono Version) par Jean Deschamps sur Deezer. Le mot "misérables" revient souvent et désigne soit les pauvres gens, plongés dans la misère, soit ceux qui la provoquent. Thénardier lui demandait de prendre de l'eau et d'acheter un gros pain, Cosette est passée devant une boutique où on vendait une belle poupée. Jusqu’à ce moment elle n’avait point songé à sa figure. Dans son roman, l'auteur à voulu dénoncer la société et la misère dans laquelle vivait le peuple. Ce passage des Misérables nous offre une description très imagée d’une forêt hostile. Toujours on sera emporté par la tension romanesque du livre, ses figures inoubliables, ses langues multiples - n'oublions pas que Hugo est le premier à introduire l'argot et la langue populaire dans le français écrit -, ses histoires et son temps. Les expressions manquent pour dire ce qu’avait d’étrange ce frisson qui la glaçait jusqu’au fond du cœur. La brume, lugubrement empourprée, élargissait l’astre. Elle sentit le froid à ses mains qu’elle avait mouillées en puisant de l’eau. Jusqu’à ce moment elle n’avait point songé à sa figure. — C’est très lourd, en effet, dit-il entre ses dents. Méthodologie et commentaires de textes littéraires. En effet, les hyperboles sont nombreuses chez Hugo, mais aussi de manière plus générale dans les oeuvres des écrivains romantiques. Elle a aussi de grand yeux bleus. — Elle avait alors son chapeau de peluche et sa robe de mérinos. « Cosette dans la nuit » Les misérables intro: Victor Hugo,chef de file du romantisme en France,a connu l\'exil après le coup d\'état qui débute le second empire. — Et est-ce loin où tu vas ? Les Misérables, deuxième partie Cosette, livre 3, chapitre 5, extrait « la forêt menaçante », Victor Hugo, 1862. (réponse à l’annonce de plan) . (réponse à la problématique), A travers cette description terrifiante, Hugo fait une métaphore sur la vie de Cosette. On a peur et envie de regarder derrière soi. Cosette, Les Misérables illustré par Olivier Desvaux Exposition temporaire du musée du 10 juillet au 16 novembre 2020. Les misérables cosette résumé. Puis il ajouta : — Petite, quel âge as-tu ? Avec un registre fantastique puissant, Hugo dévoile les peurs de Cosette seule, dans la nuit, dans un bois mystérieux. Un soir, quand Mme. Cosette était laide. Ce passage descriptif nous montre une forêt monstrueuse. LES MISÉRABLES . Alors, par une sorte d’instinct, pour sortir de cet état singulier qu’elle ne comprenait pas, mais qui l’effrayait, elle se mit à compter à haute voix un, deux, trois, quatre, jusqu’à dix, et, quand elle eut fini, elle recommença. Cela lui rendit la perception vraie des choses qui l’entouraient. On voyait sa peau çà et là, et l’on y distinguait partout des taches bleues ou noires qui indiquaient les endroits où la Thénardier l’avait touchée. Cosette a selon Marius, (d'admirables cheveux châtains, avec des mèches blondes). Elle était dans un moment si violent que ses forces étaient triplées. Elle retira le seau presque plein et le posa sur l’herbe. Cette extrait est centrée sur le personnage de Cosette, une enfant confiée par sa mère à un couple d'aubergistes qui l'exploitent et la maltraitent. Si bien que les tirailleurs de la ligne rangés et à l'affût derrière leur levée de pavés, et les tirailleurs de la banlieue massés à l'angle de la rue, se montrèrent soudainement quelque chose qui remuait dans la fumée. Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire. — Et viens-tu de loin comme cela ? Mais sa fibre romantique fait triompher le bien, auquel il donne un visage fortement teinté de christianisme. Le soir, après le dîner, elle faisait assez habituellement de la tapisserie dans le salon, ou quelque ouvrage de couvent, et Jean Valjean lisait à côté d’elle. De tous les côtés il y avait des étendues lugubres. Cosette ne la vit ni ne l’entendit tomber. Tout son vêtement n’était qu’un haillon qui eût fait pitié l’été et qui faisait horreur l’hiver. Les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles. L’inconcevable s’ébauche à quelques pas de vous avec une netteté spectrale. "Au-dessus de sa tête, le ciel était couvert... de revenir là à la même heure le lendemain" Dà ©finitions des termes: dans quelle mesure: Jusqu'à quel degré, jusqu'à quel point. Le feu qui l’éclairait en ce moment faisait saillir les angles de ses os et rendait sa maigreur affreusement visible. Dans le deuxième extrait nous lisons la rencontre de le jeune Cosette et Jean Valjean, dans la forêt, alors que Cosette est en route pour aller chercher de l’eau pour les Thénardier. Extrait des Misérables (Deuxième partie, Livre troisième, chapitre VIII) de Victor Hugo. Cosette, une jeune fille confié par ses parents aux Theradiers apparaît dans cet extrait descriptif. Les misérables (fantine), commentaire composé 1294 mots 6 pages. Hugo met ici en avant l’injustice et la puissance écrasante d’un Etat froid et autoritaire. Votre réflexion personnelle peut vous mener vers d’autres pistes de lectures), Les Misérables avec Notre-Dame de Paris sont les deux grands romans de Victor Hugo. Tout d’abord, nous évoquerons cet environnement dans lequel est plongée la petite. L’inconcevable s’ébauche à quelques pas de vous avec une netteté spectrale. Elle est source de peur, comme la forêt dans l’extrait étudié ici. Hugo fait monter la peur et l’angoisse à travers ce passage en l’exprimant par les yeux de son personnage, mais aussi en faisant appel à nos peurs instinctives. Extrait de Les misérables de Victor Hugo A force d'aller en avant, il parvint au point où le brouillard de la fusillade devenait transparent. Les cavités de la nuit, les choses devenues hagardes, des profils taciturnes qui se dissipent quand on avance, des échevellements obscurs, des touffes irritées, des flaques livides, le lugubre reflété dans le funèbre, l’immensité sépulcrale du silence, les êtres inconnus possibles, des penchements de branches mystérieux, d’effrayants torses d’arbres, de longues poignées d’herbes frémissantes, on est sans défense contre tout cela. Marius en grandissant découvre quant à lui les mystères autour de la mort de son père. Les expressions manquent pour dire ce qu’avait d’étrange ce frisson qui la glaçait jusqu’au fond du cœur. Elle croyait sentir qu’elle ne pourrait peut-être pas s’empêcher de revenir là à la même heure le lendemain. mais non ! pensa-t-elle, ce n’est pas moi. Une autre fois, elle passait dans la rue, et il lui sembla que quelqu’un qu’elle ne vit pas disait derrière elle : Jolie femme ! La diversité des points de vue, et la réflexion de l’auteur sur la peur primitive des hommes face à cette nature dangereuse apportent du réalisme à ce texte. Son œil était devenu farouche. Quelle bonne idée de décortiquer un grand classique comme les misérables de Victor Hugo Vous évoquiez les hyperboles nombreuses de l’auteur, rien de surprenant quand on connait sa verbe et son style . — Huit ans, monsieur. Le bois était ténébreux, sans aucun froissement de feuilles, sans aucune de ces vagues et fraîches lueurs de l’été. Dans l’éclipse, dans la nuit, dans l’opacité fuligineuse, il y a de l’anxiété, même pour les plus forts. Le lendemain elle se regarda, mais non par hasard, et elle douta : — Où avais-je l’esprit ? — Bah ! — De la source qui est dans le bois. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer. Petite méthode pratique pour commencer l’étude d’un texte. Quand l’œil voit noir, l’esprit voit trouble. On voit flotter, dans l’espace ou dans son propre cerveau, on ne sait quoi de vague et d’insaisissable comme les rêves des fleurs endormies. pensa-t-elle, ce n’est pas moi. Son œil était devenu farouche. Relire donc Les Misérables, publié par Victor Hugo en 1862, offre le plaisir de la reconnaissance et du recommencement. (problématique), Tout d’abord, nous analyserons la description de la forêt, la manière dont Hugo crée un décor impressionnant, puis nous montrerons que ce passage possède un registre fantastique très prononcé. Elle n’avait sur elle que de la toile trouée ; pas un chiffon de laine. Voyons en quoi cette foret effraie et est fantastique par l’intermédiaire de la description de la nature elle-même et de la vision de Cosette, … Quant à Harry Baur en Jean Valjean, il est formidable. Tout son vêtement n’était qu’un haillon qui eût fait pitié l’été et qui faisait horreur l’hiver. L’obscurité est vertigineuse. Incipit , chapitre 1, madame Bovary, Flaubert, 1857, commentaire. La crainte était répandue sur elle ; elle en était pour ainsi dire couverte ; la crainte ramenait ses coudes contre ses hanches, retirait ses talons sous ses jupes, lui faisait tenir le moins de place possible, ne lui laissait de souffle que le nécessaire, et était devenue ce qu’on pourrait appeler son habitude de corps, sans variation possible que d’augmenter. Extrait de: Les misérables (1862) Ajoutée par Savinien le 16/03/2020. Quoi qu’il en fût, Cosette s’était toujours crue laide, et avait grandi dans cette idée avec la résignation facile de l’enfance. L’homme se mit à cheminer près d’elle. mais mal mise. Elle s’échappa du jardin, monta à sa chambre, courut à la glace, il y avait trois mois qu’elle ne s’était regardée, et poussa un cri. — Donnez, reprit l’homme, je vais vous le porter. Il élargit aussi son propos en faisant de la forêt la nuit un lieu de peurs ancestrales pour tous les hommes (présentation du passage). La planète, en effet, était en ce moment très près de l’horizon et traversait une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. Elle venait de s’éblouir elle-même. Les forêts sont des apocalypses ; et le battement d'ailes d'une petite âme fait un bruit d'agonie sous leur voûte monstrueuse. Dernier jour d’un condamné, chapitre 1, Incipit, 1829, Victor Hugo, commentaire. Un jour enfin, elle était dans le jardin, et elle entendit la pauvre vieille Toussaint qui disait : Monsieur, remarquez-vous comme mademoiselle devient jolie ? Cosette était maigre et blême. La pauvre enfant, … Pour protéger Cosette, Jean Valjean la place dans un couvent. Elle ne se regarda plus, et pendant plus de quinze jours elle tâcha de se coiffer tournant le dos au miroir. On peut donc se demander comment Victor Hugo met-il en évidence la peur de Cosette. Extrait des Misérables écrit par Victor Hugo en 1832, « La petite toute seule » raconte la mésaventure de la petite Cosette qui traverse une forêt en pleine nuit. Mais Cosette n'était même pas une servante ‹‹ digne ››, d'abord puisqu'il s'agit d'une exploitation de l'enfant, mais aussi parce qu'elle, dit Hugo, était rouée de coups, cela venait de la femme; elle allait pieds nus l'hiver, cela venait du mari. Un vent froid soufflait de la plaine. La … Cosette leva la tête et répondit : — Oui, monsieur. Nul ne marche seul la nuit dans la forêt sans tremblement. On éprouve quelque chose de hideux comme si l’âme s’amalgamait à l’ombre. L’enfant regardait d’un œil égaré cette grosse étoile qu’elle ne connaissait pas et qui lui faisait peur. Elle frissonnait. On voyait sa peau çà et là, et l’on y distinguait partout des taches bleues ou noires qui indiquaient les endroits où la Thénardier l’avait touchée. Pas de hardiesse qui ne tressaille et qui ne sente le voisinage de l’angoisse. Texte annoté par Guy Rosa, professeur à l’Université Paris-Diderot. Nous avons déjà esquissé cette petite figure sombre. C’est sur cet épisode de la rencontre que s’est penché Olivier Desvaux dans son travail d’illustrateur jeunesse, y apportant la modernité d’une création du XXIe siècle, tout en conservant la dimension presque mythique de ce moment. Une de ses plus grandes peur et de devoir aller chercher de l'eau la nuit car la source est dans une forêt. — Elle avait tout simplement mal dormi, elle avait les yeux battus et elle était pâle. — Bah ! Il faut à l’homme de la clarté. Que symbolise vraiment cette forêt par rapport à la petite fille et que souhaite dénoncer Hugo ? Au-dessus de sa tête, le ciel était couvert de vastes nuages noirs qui étaient comme des pans de fumée. Nous ne sommes plus par une froide nuit de Noël mais un 15 août après-midi. La planète, en effet, était en ce moment très près de l’horizon et traversait une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. Sans se rendre compte de ce qu’elle éprouvait, Cosette se sentait saisir par cette énormité noire de la nature. Il y avait au fond de sa prunelle un coin étonné où était la terreur. Il y avait au fond de sa prunelle un coin étonné où était la terreur. Extrait des Misérables (quatrième partie, Livre troisième, chapitre V) de Victor Hugo, Ralentir travaux a été créé par Yann Houry, professeur de français au lycée Winston-Churchill de Londres, Plan | Contact | À propos | Twitter | Facebook. Heureuse, elle eût peut-être été jolie. Ce n’était plus seulement de la terreur qui la gagnait, c’était quelque chose de plus terrible même que la terreur. Il s\'est illustré dans tous les genres: romans (les misérables,1862), théâtre (Hernani,1830),poésie (les comtemplations,1856) ainsi que l\'argumentation (discours sur la misère,1849). Un vent froid soufflait de la plaine. Toute la personne de cette enfant, son allure, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l’autre, son regard, son silence, son moindre geste, exprimaient et traduisaient une seule idée : la crainte. Dans le passage proposé, la fillette doit aller jusqu'au puit pour ramener de l'eau à ceux qui l’hébergent, alors que la nuit tombe et que le noir est sa plus grande phobie. On aspire les effluves du grand vide noir. [.] On ne sait pas qu'il a en lui une effroyable douleur parasite aux mille dents, laquelle vit dans ce misérable, qui en meurt. Un jour Cosette se regarda par hasard dans son miroir et se dit : Tiens ! Cela lui rendit la perception vraie des choses qui l’entouraient. On pourrait aussi comparer ce texte au poème d’Emile Verhaeren intitulé « La Ville », car l’auteur se sert aussi du fantastique pour décrire une ville féroce. Elle se leva. Une fois elle leva les yeux de son ouvrage et elle fut toute surprise de la façon inquiète dont son père la regardait. On ne … Nous avons étudié sa description … Elle se leva. Dans l'éclipse, dans la nuit, dans l'opacité fuligineuse, il y a de l'anxiété, même pour les plus forts. Mais si tu as la possibilité de montrer aussi un extrait du film de Raymond Bernard (1934), sa petite Cosette est à mon avis inégalée, et la scène du seau dans la forêt est une pure merveille à tous points de vue.
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