Les étapes du processus décisionnel Les facteurs de contingence. Université. 1. L'identification de … On étudie les limites de la rationalité standard, d'abord à travers les dilemmes sociaux étudiés par la théorie des jeux non-coopératifs, puis en mobilisant les apports récents de l'économie expérimentale relatifs à la coopération entre individus et entre groupes. Dans la ligne de pensée d’Herbert Simon ces deux auteurs visualisent l’individu comme un être soumis à des émotions et prenant des décisions non rationnelles. Rationalité limitée et rationalité ordinaire. Rationalité et analyse des organisations. Revue d’Intelligence Artificielle, vol 16, n°1, J-C Pomerol (2002), L’apport de Herbert Simon dans le management et la décision, Revue d’Intelligence Artificielle, vol 16, n°1, V. Chanut, N. Guibert J. Rojot, P-L Dubois (2011), Les limites de la rationalité limitée ? En complément de ce modèle général :  J-L Le Moigne, H. Mintzberg. psychologie cognitive et la rationalité limitée qui constitue le cœur de sa pensée. Télécharger le cours PDF gratuitement ci-dessous. Williamson et la théorie des coûts de transaction Les hypothèses comportementales de la TCT Rationalité limitée vs Rationalité parfaite: Rationalité parfaite Rationalité limitée Environnement informationnel Capacité de calcul Objectif Information parfaite et incertitude probabilisable Information imparfaite et incertitude radicale Une rationalité limitée dans le contexte particulier des relations internationales; ... La théorie des jeux et la théorie de la dissuasion : des théories politisées en marge de la théorie réaliste; La dissuasion nucléaire, une pseudo-théorie du choix rationnel ? Les principales critiques de la théorie du choix rationnel. Ces derniers vont nous permettre, à base de raccourcis cognitifs, de réagir plus vite à une situation et vont faciliter notre prise de décision. Le dicton « Follow your gut » n’est pas mauvais en soi mais est au contraire vecteur à la réussite d’une entreprise. Herbert Simon (1969), Les Sciences de l’artificiel, Paris, Folio 2004. J-C Pomerol (2002), L’apport de Herbert Simon dans le management et la décision. Raymond Boudon parle en ce sens de "raisons fortes" de croire en de telles valeurs. La décision sera prise par rapport aux options connues, donc le résultat de la décision influencera l’environnement. Sen (1997) note plus loin que ce même Edgeworth, chantre de l’homo œconomicus, “was quite aware that this so-called first principle of Economics was not a particularly realistic one.” (p. 317). Certains auteurs (Walras, Jevons, Menger) se sont d'ailleurs intéressés à la modélisation mathématique du niveau de satisfaction retenu à la suite de la consommation d'un bien. En d’autres termes, une perte engendrerait une désutilité deux fois plus grande que l’utilité engendrée par un gain du même montant. Plus tard, sa famille a déménagé en Palestine. L'Homo oeconomicus cherche à maximiser son bien-être en minimisant ses coûts. Textes réunis et traduits par Jean-Louis Le Moigne sur le site du Réseau Intelligence de la Complexité, Jean-Louis Le Moigne (2009), L’Intelligence de l’Action appelle l’exercice de la Pensée Complexe, Conférence introductive Synergies Monde n° 6, H. Mintzberg, D. Raisinghani, A. Théorêt (1976), The structure of ‘unstructured’ decision processes, Administrative Science Quarterly, Vol. Or, face à l’urgence le médecin doit prendre une décision rapidement. Si le panier évolue et modifie le niveau d'utilité, c'est toute la courbe qui se déplace. "Fixer la balle et adapter sa course de sorte que l'angle de vue reste constant" selon les paroles de Gerd Gigerenzer. 21 Issue 2, E. Friedberg (2011). Cette partie s’attache donc à décrire les bienfaits, souvent ignorés, des heuristiques. J. Magnan de Bornier (2004), La théorie de l’agence et les contrats optimaux, document de travail . 1Un des thèmes centraux de la sociologie wébérienne est la spécificité du rationalisme occidental, dont la marque serait selon lui reconnaissable dans toutes les dimensions de notre civilisation.Mais Weber reconnaît par ailleurs que les concepts de rationnel, rationalisation, sont équivoques. A l'inverse, classer les choix de consommation semble plus facile dans la mesure où le niveau de satisfaction est relatif. 1976), il met notamment l’accent sur une, Herbert Simon est considéré comme l’un des grands contributeurs de, En dépassant la trop simple hypothèse de l’optimisation, Herbert Simon est aussi considéré comme le plus grand contributeur de la, soit cette vision « standard étendue » de. Parmi ces chercheurs, il y avait Herbert Simon (prix Nobel déconomie 1978, inventeur de la rationalité limitée) et Claude Shannon (inventeur de la théorie de linformation).Lobjectif de ce séminaire était de faire en sorte que ces participants unissent leurs savoirs et dessinent les contours de ce quun an plus tard, John McCarthy et Marvin Minsky, appellent « lIntelligence Artificielle ». En refondant totalement le concept de décision, l’œuvre de H. Simon (1916-2001) a eu un retentissement inégalé, aussi bien en informatique qu’en sciences de gestion : Au final, et en opposition à la vision économique standard d’une « pure » rationalité du CALCUL, on peut distinguer deux autres grandes propositions théoriques (voir Chanut et al. *Réponse :"oui, sans doute, mais de façon... limitée !" Cette notion a été développée par Amos Tversky et David Kanheman dans Judgment under Uncertainty: Heuristics and Biases[2],[6] en 1974 puis en 1982. Le niveau optimal de consommation est donc atteint en Um=Cm, à savoir lorsque l'utilité marginale est égale au coût requis pour consommer une unité de bien en plus (coût marginal). En fait, l’essentiel de la rationalité se trouve dans les boucles du processus, dans les itérations et rétroactions, qui doivent être nombreuses, entre les trois phases du modèle I/M/C décrit par H. Simon : Les deux autres phases relèvent du “problem solving” : 3. Si je préfère A à B et B à C, alors je préfère A à C. On comprend vite que ces théories ont des limites et vont nourrir de nouveaux courants notamment autour de la rationalité limitée. Dans cette optique, les décideurs ont tendance à choisir des solutions satisfaisantes plutôt qu'optimales. Face aux théories néoclassiques et à ses limites, Herbert Simon, dans son Models of Man[4], s'intéresse au processus décisionnel de l'individu, qu'il décompose en trois phases : Toujours selon Simon, une décision peut être programmable ou non-programmable. Voir la carte générale des théories en management des S.I. Afin de prendre une décision optimale et « rationnelle », il faudrait récolter et recouper dix-neuf variables quantitatives, ce qui demande du temps. a. Une nouvelle vision de la théorie de la firme en rupture avec le modèle néo-classique. Herbert Simon (1973), De la rationalité substantive à la rationalité procédurale, un « introuvable », mais disponible…, Herbert Simon (1955), A behavioral model of rational choice, The quarterly journal of economics, Herbert Simon (1969), Les Sciences de l’artificiel, Paris, Folio 2004. H. Simon (prononcer « Saïmone« ) a reçu à la fois le « Prix Turing » en 1975 pour ses travaux en informatique (voir Intelligence artificielle et modèles de décision) et le « Prix de la banque de Suède en mémoire d’Alfred Nobel » en 1976 pour ses travaux sur les organisations (voir sur le site de l’association MCX-APC Les Introuvables en langue française de H.A. C’est ce qu’ils appellent le « biais de représentativité ». Définition des principaux concepts. Ces automatismes mentaux sont appelés des heuristiques et peuvent être la conséquence d’une accumulation d’expérience dans le domaine de l’entreprise ou du social. En ce sens, certains auteurs (notamment Edward Tsang) estiment que l'utilisation de modèles informatiques et le recours à l'intelligence artificielle permettraient de rationaliser la prise de décision et de passer outre les biais cognitifs. Dans cette optique, les décideurs ont tendance à choisir des solutions satisfaisantes plutôt qu'optimales. Cela peut relever de l’intuition mais peut être également le résultat d’une activité consciente de simplification des problèmes. Chacun se détermine en fonction de ce qu’il imagine être la stratégie de l’autre. La dernière modification de cette page a été faite le 19 novembre 2020 à 17:27. La diversité des décisions. Les SIAD sont des systèmes d'information, ayant pour but l'aide à la résolution de problèmes et à la prise de décision. Cette théorie a été critiquée, notamment par Vilfredo Pareto qui préfère parler d'utilité ordinale. Le niveau de risque étant déterminé selon un montant seuil propre à chaque variable. Compte tenu du coût du signal, les « bons » agents sont toujours défavorisés en cas d’asymétrie d’information et d’anti-sélection. Chaque coordonnée de la courbe d'indifférence correspond à ce niveau d'utilité. Les heuristiques de jugement nous permettent donc, sous incertitude, de prendre de bonnes décisions compte tenu des contraintes de notre environnement. Allen Newell (1982), The knowledge level, Jean-Louis Le Moigne (2009), L’Intelligence de l’Action appelle l’exercice de la Pensée Complexe, Conférence introductive. Depuis les années 1970, les systèmes informatiques d’aide à la décision (SIAD), en anglais « decision support system », se sont considérablement développés. L'identification du problème n'est donc pas optimale : pour reprendre la décision non-programmable présentée précédemment, si l'individu fait face à une situation exceptionnelle, il n'a pas pu l'anticiper et ne maîtrise donc pas son environnement. La théorie de la contingence se concentre sur des facteurs situationnels spécifiques qui peuvent affecter les relations directes entre les variables indépendantes et dépendantes. Prix Nobel d’économie en 1978, il est considéré comme l’un des pères de la science de la décision (gestion) 3 Le modèle de H. Simon, et les propositions de H. Mintzberg et J-L Le Moigne; 2. L'individu ne semble donc pas aussi rationnel que les auteurs néoclassiques l'entendent. à cette rationalité illimitée de décideur du modèle classique, la notion de rationalité limitée. La rationalité individuelle est limitée par les habitudes et les réflexes, les valeurs, la perception du contexte, la conception des objectifs à atteindre, l’étendue des connaissances et informations. EL BAKHKHASS Smahane HESSBAOUI Mohamed Amine SAMI Soundouss TARRIKO Dalila Théorie de la rationalité limitée Ecole nationale de Commerce et de Gestion –Kénitra- Théorie des organisations Herbert Simon Année universitaire : 2011 /2012 Introduction : Une décision est un choix effectué à un moment donné, dans un contexte…. Pour finir, dans leur livre Nudge: Improving Decisions about Health, Wealth, and Happiness[5] Richard Thaler et Cass Sunstein critiquent le caractère infaillible et autonome des décisions individuelles dans le sens où elles peuvent être influencées, orientées par l'environnement dans lequel l'individu évolue. Article connexe: "La théorie de la rationalité limitée de Herbert Simon" Biographie et travail de Daniel Kahneman. Autrement dit, une solution simple est la plus adaptée face à certains problèmes complexe. Il ne peut être rationnel au regard des buts de l’organisation que s’il est capable d’y arriver par sa propre voie, en ayant une connaissance claire des buts de l’organisation et une information claire des conditions de ses actions. Ce taux correspond donc à la dérivée de notre courbe d'indifférence. L'Homme n’est pas considéré comme un individu, un sujet, mais comme un acteur. 2011): La décision : trois formes de rationalité (voir Systèmes d’information et management, page 74), Voir douze autres cadres théoriques utilisés dans la Décision. Les éléments théoriques contemporains. Ici, les heuristiques inconscientes ont permis à un agent de résoudre un problème complexe de manière très simple et ce en réduisant le nombre de variables à prendre en compte. Les théories néoclassiques définissent un acteur (homo economicus) comme étant parfaitement rationnel dans sa prise de décision, qui se fait après une période de réflexion poussée, et non par hasard. Cette théorie est intéressante car elle suggère que les choix de l'acteur peuvent être analysés et anticipés, ce qui constitue une opportunité par exemple en marketing, ou dans la recherche et développement. L'acteur réagit aux stimuli informationnels. Pdf. Au contraire, elle répond selon lui aux exigences de la situation, dans laquelle nos capacités de calcul sont limitées : c'est le caractère limité de la rationalité qui permet, in fine, le choix, et donc la possibilité d'agir à bon escient et à temps. Son comportement au sein d'un système organisé défini par les interactions obligées avec d'autres acteurs, a par conséquent du sens même si les autres acteurs peuvent ne pas voir ou comprendre ce sens. Si on se débarrasse d'un X mais que l'on tient à maintenir un niveau d'utilité constant, il faut récupérer 2Y. Le niveau de rationalité de … Au niveau économique ses travaux ont interrogé l'effcacité du fordisme et remis en cause les théories ... utilitariste et dans une grande partie de la théorie économique classique. Cette modélisation permet donc d'optimiser notre niveau de satisfaction sous contraintes. C'est pourquoi, les courbes d'indifférence présentent, pour un niveau d'utilité constant, les différentes combinaisons de biens X et Y possibles. Sur le graphique, cet optimum est atteint lorsque la Courbe d'indifférence est tangente à la contrainte budgétaire. Puisque la rationalité de l’individu est limitée, l’organisation doit aider et soutenir la pensée de l'individu. A ce sujet, Edward Tsang soutient notamment que la rationalité effective d'un agent est déterminée par son intelligence informatique ("computational intelligence")[10]. La prise de décision se rapproche donc d'une modélisation de phénomènes du domaine de la physique. Posons X=2Y et un niveau d'utilité de 10 pour un panier (2;4). En cela, ce sont des mécanismes conscients. Grâce à l’informatique, les procédures de prise de décision peuvent ainsi être codées via des algorithmes de calculs et des heuristiques. La théorie de la rationalité limitée de Herbert Simon La cognition humaine est limitée et imparfaite: même si nous parvenions à obtenir toutes les informations disponibles sur un problème à résoudre, nos échecs de raisonnement nous empêcheraient de prendre la décision optimale.. Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Simon.Ils avaient traduit et publié ce document dans le numéro 3 (octobre 1992) de la revue (ISSN 1157 2884.L'article était introduit par une note que l'on reproduit ci après. C’est le comportement du décideur dans l’organisation qui devient l’objet d’analyse : A behavioral model, 2. La rationalité limitée (bounded rationality en version originale) est l'idée selon laquelle la capacité de décision d'un individu est altérée par un ensemble de contraintes comme le manque d'information, des biais cognitifs ou encore le manque de temps. Ce qui est donc le plus fondamental ici, c’est que la théorie générale de la rationalité est un formidable outil proposé aux sociologues pour dépasser les apories de la théorie du choix rationnel (TCR) et surtout étendre les limites de la rationalité. La rationalité limitée (bounded rationality en version originale) est l'idée selon laquelle la capacité de décision d'un individu est altérée par un ensemble de contraintes comme le manque d'information, des biais cognitifs ou encore le manque de temps. Profitant d'une information complète et pertinente, à laquelle il a accès sans restrictions, il peut ainsi prendre des décisions optimales. G. Charreaux (1999), La théorie positive de l’agence : positionnement et apports, document de travail. En fait, si notre course est parfaite, la balle devrait paraître relativement immobile dans les airs. et non standard (Tns), proposées par O. Favereau (1989-a). On s'écarte de l'un des postulats premiers de la microéconomie et/ou de la théorie du choix rationnel, qui veulent que l'acteur soit pleinement rationnel concernant la situation envisagée. La première est répétitive et ne nécessite pas de réajustement. En soi, les différents modèles de rationalité sont complémentaires. Ils nous permettent d’agir rapidement et avec peu d’information. La théorie non standard se distingue de la théorie standard étendue par la prise en compte des organisations et